programmation géométrique

Dans le cadre de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la "transition numérique", la substitution des anciens instruments de dessin par les nouveaux outils informatiques, initiée il y a une vingtaine d’année, a renouvelé en profondeur les pratiques et les usages en terme de conception et de représentation de l’architecture.

Plus récemment, l’engouement pour les interfaces de programmation visuelle représente une étape significative en terme d’utilisation des logiciels et de modalité de conception géométrique. Ces nouvelles pratiques s’inscrivent dans un mouvement plus général de démocratisation des interfaces de programmation visuelle, principalement dans le cadre des applications graphiques.

Ces nouvelles interfaces dynamiques et reprogrammables, outrepassant le caractère clos et statique des interfaces traditionnelles apportent à l’utilisateur cette fameuse “marge d’indétermination” décrite par Gilbert Simondon et représentent une évolution majeur dans les rapports homme-machine.

Analysant les possibilités tout autant que les limites de ce nouveau paradigme, l’objet de la présente recherche vise à imaginer et expérimenter de nouvelles modalités de programmation visuelle et a explorer les hybridations possibles entre la linéarité textuelle du code informatique et la spatialité des interfaces graphiques.